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Q5 avec le Dr. David Brennan

Nous avons demandé à l'un de nos jeunes ambassadeurs nationaux et étudiant en journalisme à Sheridan, Muluba Habanyama, de présenter certains des plus importants collaborateurs de CANFAR. Dans son premier numéro de Q5, Muluba s'entretient avec le Dr David Brennan, qui a reçu une subvention de recherche en innovation du CANFAR.

Sur la photo, Muluba Habanyama et le Dr. David Brennan.
Sur la photo, Muluba Habanyama et le Dr. David Brennan.

1. Bonjour Dr. David Brennan. Vous avez mené des recherches fascinantes et novatrices sur le VIH. Comment vous êtes-vous impliqué dans ce domaine ?

J'ai une formation en travail social axé sur le VIH. Le travail effectué nécessitait une analyse et une évaluation appropriées. Pour pouvoir le faire, j'ai repris mes études pour obtenir un doctorat. Aujourd'hui, mes recherches portent principalement sur les homosexuels et le VIH.

2. Dans votre étude CANFAR actuelle, vous vous concentrez sur les jeunes hommes gays et bisexuels. Pourquoi ce groupe démographique est-il important ?

Au Canada, les homosexuels âgés de 20 à 30 ans courent un plus grand risque de contracter le VIH. Les homosexuels représentent aujourd'hui plus de la moitié des nouveaux cas d'infection par le VIH au Canada, et un homosexuel séropositif sur cinq n'est pas encore au courant de sa séropositivité. Pour lutter contre la propagation du VIH, il faut comprendre ce groupe et mettre en place des stratégies de prévention ciblées et efficaces.

3. Vos recherches actuelles portent sur la manière dont les jeunes homosexuels utilisent les applications et le web pour se connecter les uns aux autres, mais aussi pour en savoir plus sur la manière de rester en bonne santé. Parlez-moi de votre travail.

Aujourd'hui, plus de la moitié des homosexuels canadiens vont en ligne et utilisent des applications pour entrer en contact avec d'autres homosexuels et obtenir des informations sur leur santé. Pour mieux comprendre ces interactions, nous invitons 600 jeunes hommes gays à répondre à une enquête et à tenir un journal de suivi de leur santé, de leur mode de vie et de leurs interactions en ligne.

4. Dans le cadre de votre recherche, quelles informations espérez-vous recueillir et quel en sera l'impact ?

L'étude espère en apprendre davantage sur la manière dont les hommes se connectent et sur l'impact des informations qu'ils reçoivent en ligne sur leur mode de vie et leurs connaissances. Il s'agit d'informations essentielles que les campagnes de sensibilisation et les travailleurs sociaux en ligne peuvent utiliser pour rendre leur travail plus efficace.

5. Vous en êtes à la deuxième année de financement de ce projet par CANFAR. Alors que vous commencez à recueillir des données et à les analyser, comment les gens peuvent-ils suivre vos progrès et en savoir plus sur votre travail ?

CANFAR publiera les rapports à mi-parcours et les rapports finaux sur son site Web au fur et à mesure que les données seront disponibles. Vous pouvez également nous suivre directement sur CruiseLab.ca ou @CruiseLab. Nous sommes très reconnaissants à CANFAR, à tous ses donateurs et à tous ceux qui nous soutiennent pour avoir rendu notre travail possible.