chercheurs du cycle 32

Les lauréats de l'année dernière

CANFAR Research Cycle 33:                Applications now closed.

Vous êtes invité à vous joindre à la mission de CANFAR visant à mettre fin à l'épidémie de VIH au Canada en présentant une demande de subvention de recherche novatrice dans le cadre du cycle de recherche 33. La date limite de présentation des demandes est le lundi 30 juin 2025 à 17 h HE.

Comment postuler

Utilisez les liens du formulaire en ligne ci-dessous pour soumettre une candidature en anglais ou en français.

À propos du cycle 33

Dans le cadre de ce concours de subventions pour la recherche sur l 'innovation, les subventions accordées seront de 40 000 dollars pour un an. La recherche peut porter sur tous les domaines de la prévention, du traitement, du dépistage, des soins et de la guérison du VIH.

Au cours des trois dernières décennies, CANFAR a investi plus de 26 millions de dollars et accordé plus de 450 subventions à des projets de recherche sur le VIH/sida qui ont permis des avancées considérables en matière de prévention du VIH, de dépistage, d'accès aux traitements, de lutte contre la stigmatisation et de recherche d'un remède.

En outre, CANFAR touche chaque année plus de 1,5 million de jeunes et d'éducateurs canadiens par le biais de ses programmes nationaux de sensibilisation des jeunes au VIH.

En plus des sciences fondamentales, épidémiologiques, cliniques et psychosociales, cliquez ici pour consulter le dernier plan stratégique de CANFAR concernant les domaines prioritaires les plus urgents de notre organisation. 

Dates importantes

30 juin 2025 – Date limite de dépôt des demandes de subventions pour la recherche en innovation. Veuillez soumettre votre demande via ce lien Jotform .

Août à septembre 2025 – Début des évaluations externes. Les demandes de subvention seront examinées à l'aveugle par des évaluateurs externes.

Octobre 2025 – Examen par le Comité consultatif scientifique. 

Novembre 2025 – Annonce des lauréats du cycle 33. Tous les candidats seront informés par courriel des décisions finales une fois les lauréats annoncés.

Ce dont vous aurez besoin

Dans le cadre du processus de candidature en ligne, il vous sera demandé de remplir notre formulaire d'information, ainsi que de fournir plusieurs documents en annexe, notamment :

Aperçu de la recherche
Fournissez un aperçu de 5 pages maximum de votre projet de recherche, y compris la méthodologie et les résultats étudiés.

Pièces justificatives
Vous pouvez fournir une annexe de 15 pages maximum. Vos pièces justificatives doivent comprendre :

  1. Références, 2 pages max. 
  2. Publications pertinentes, 2 pages max. 
  3. CV, dans tout format professionnel 
  4. Toute information supplémentaire, y compris les tableaux et les figures 
  5. Lettres d'accord des collaborateurs 
  6. Lettres d'approbation éthique (si exigées par votre établissement)

Formulaires de demande

Pour présenter une demande de subvention de recherche en innovation de CANFAR pour le cycle 33, veuillez utiliser le lien de candidature pour soumettre vos réponses et les documents requis avant la date limite de dépôt des candidatures ( lundi 30 juin 2025 à 17 h HE ). Pour toute question, veuillez écrire à research@canfar.com ; nous nous ferons un plaisir de vous aider.

Cliquez ci-dessous pour accéder au formulaire de candidature.

Des questions ?

Toutes les demandes d'informations sur le programme de subventions de recherche en innovation de CANFAR et les demandes de renseignements sur les candidatures doivent être adressées à Kevin Noguera, directeur des opérations : knoguera@CANFAR.com, 416-361-6281.

Lauréats du cycle 32 (2024)

Découvrez les soumissions gagnantes de l’année dernière.

Dr. Amy Gillgrass

Dans le cadre de l'étude "Shock and Kill : Stratégies de guérison du VIH basées sur les cellules NK", la chercheuse principale Amy Gillgrass et son équipe travaillent sur une nouvelle stratégie de guérison du VIH en adaptant un modèle de traitement du cancer au VIH. L'approche "Shock and Kill" combine des cellules tueuses naturelles (NK) spéciales - qui sont des cellules immunitaires très puissantes - avec des médicaments qui peuvent réanimer le VIH dormant. Il s'agit d'un double coup de poing contre les réservoirs de VIH qui peut nous aider à nous rapprocher d'un éventuel remède. La technique des cellules NK étant déjà utilisée pour le traitement du cancer, elle pourrait être appliquée rapidement et efficacement au traitement du VIH. Cette étude approfondira l'efficacité de la technique dans le contexte du VIH.

Dr. Bluma Brenner

Le chercheur principal Bluma Brenner et son équipe émettent l'hypothèse que l'étude des relations génétiques du VIH peut fournir des informations inédites sur la manière dont le virus se propage, en nous offrant un nouveau moyen d'identifier les réseaux de transmission. En examinant les schémas des données génétiques du VIH, nous pouvons mieux comprendre comment le virus se déplace dans les populations, ce qui peut nous aider à élaborer des stratégies de prévention et de dépistage plus efficaces et plus ciblées. Cette approche combine l'analyse génétique avec les données démographiques et les comportements des patients afin d'identifier les facteurs de propagation du VIH parmi les HSH et les communautés racialisées du Québec. Ces informations nous aideront à concevoir des interventions ciblées pour les groupes à risque et à atteindre les objectifs mondiaux 95-95-95 en matière de VIH.

Dr. Mario Ostrowski

Les cellules T cytotoxiques (CTL) sont un type de cellule immunitaire que notre corps utilise pour détruire d'autres cellules infectées par des virus. Les CTL peuvent atteindre un état d'épuisement qui les rend incapables de fonctionner. Le chercheur principal Mario Ostrowski et son équipe tentent de découvrir si cet état d'épuisement peut être inversé. Ce projet utilisera une nouvelle technologie appelée imagerie cellulaire 3D en direct, qui permet d'étudier les CTL vivants de personnes vivant avec le VIH et d'identifier les comportements associés à leur activité de destruction virale. L'objectif est d'améliorer les fonctions des CTL afin qu'ils puissent cibler plus efficacement les réservoirs de VIH et y réagir.

Dr. Julie Lajoie

Plus de 50 % des Canadiens vivant avec le VIH ont plus de 50 ans. Le projet de recherche de la chercheuse principale Julie Lajoie et de son équipe vise à déterminer si la ménopause modifie la façon dont certaines cellules du système immunitaire, appelées lymphocytes T, sont activées et réagissent aux infections virales. Les cellules T font partie du système immunitaire et contribuent à protéger l'organisme contre les infections. Elles font partie des cellules les plus importantes de notre système immunitaire, et tout changement dans la façon dont elles réagissent peut avoir un impact important sur la façon dont nous combattons les virus. Chez les femmes, le vieillissement s'accompagne de la ménopause, qui entraîne de nombreux changements dans l'organisme. Cette étude vise à comprendre l'impact de la ménopause sur les cellules T afin d'améliorer l'état de santé des femmes vieillissant avec le VIH.

Dr. Andrew Mouland

Une grande partie de ce que nous savons sur la transmission du VIH provient de l'étude de la composition du virus lui-même. Mais il reste encore beaucoup à découvrir sur la manière dont le VIH parvient à contourner notre système immunitaire pour infecter nos cellules et se multiplier rapidement. Le chercheur principal Andrew Mouland et son équipe se concentrent sur la capside du VIH, son enveloppe protéique protectrice. Les progrès récents de la microscopie à haute résolution nous ont permis de mieux comprendre comment la capside du VIH se déplace dans le noyau d'une cellule au cours des premiers stades de l'infection. Grâce à l'imagerie des cellules vivantes, nous avons découvert que la capside interagit avec certaines protéines du système immunitaire de manière à ce qu'elles forment des amas, ce qui peut aider le virus à se cacher et à se propager. Cette recherche se concentre sur l'étude de ces processus et sur la découverte de médicaments capables de perturber cette formation de grappes.

Dr. Shayna Skakoon-Sparling

Pour ce projet de recherche, les co-responsables Shayna Skakoon-Sparling et Garfield Durrant, et leur équipe, utiliseront une approche participative pour recruter 200 immigrés noirs gays, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (GBM) pour répondre à une enquête en ligne. L'enquête portera sur l'utilisation des services de prévention et de traitement du VIH, sur l'importance des relations sociales et sur les expériences de solitude et de consommation de substances psychoactives. Cette étude vise à utiliser l'apport de la communauté pour mettre en évidence et explorer les principales lacunes en matière de prévention de la santé sexuelle pour les immigrants africains, caribéens et noirs au Canada, afin d'éclairer le changement systémique et d'améliorer les résultats en matière de santé sexuelle.

Dr. Bertrand Lebouché

Le chercheur principal Bertrand Lebouché et son équipe souhaitent réaliser 30 entretiens semi-structurés avec des hommes gays, bi et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbMSM) vivant avec le VIH à Montréal et ayant connu des dysfonctions sexuelles. La dysfonction sexuelle peut être tout problème qui empêche une personne ou un couple d'éprouver de la satisfaction lors d'une activité sexuelle. Ce projet recrutera des participants par l'intermédiaire de cliniques VIH, de groupes communautaires, de magazines et de plateformes en ligne. Il vise à améliorer notre compréhension des dysfonctions sexuelles chez les gbMSM vivant avec le VIH et à fournir des recommandations aux prestataires de soins de santé et aux organisations communautaires afin d'offrir de meilleurs soins de santé sexuelle à cette population.