FAITES UN DON

Dissiper les mythes liés au VIH

CANFAR s'engage à sensibiliser le public et à lutter contre la stigmatisation associée au VIH et au sida.

La stigmatisation et la désinformation n'ont cessé d'ébranler la communauté du VIH et du sida depuis les premiers cas signalés en Amérique du Nord au début des années 1980. Malgré les progrès incroyables réalisés en matière de prévention, de traitement et de soins du VIH, ces idées fausses restent profondément ancrées dans notre psyché collective.

Plus d'un quart des nouveaux diagnostics de séropositivité au Canada concernent des jeunes. Un grand nombre d'entre eux auraient pu être évités grâce à une meilleure connaissance de la prévention et du dépistage du VIH. CANFAR reste engagé dans la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH.

En raison de la désinformation, certaines questions courantes sont encore posées aujourd'hui, et y répondre est un moyen simple d'accroître la sensibilisation et d'élargir la compréhension du VIH et du sida. Voici quelques-unes de ces questions, accompagnées de réponses actualisées.

Le VIH est-il une condamnation à mort ?

Le VIH/sida est la pandémie la plus meurtrière de l'histoire récente : plus de 35 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida, soit deux fois plus que les victimes de la première guerre mondiale. Les progrès des traitements ont considérablement transformé la vie des personnes vivant avec le VIH.

Les chercheurs financés par CANFAR ont fait partie de l'équipe qui a contribué aux progrès du traitement du VIH permettant aux personnes vivant avec le VIH de vivre plus longtemps et en meilleure santé. Aujourd'hui, une personne qui suit un traitement quotidien, connu sous le nom de thérapie antirétrovirale (ou TAR), a un risque très faible de développer le sida et peut vivre une vie longue et satisfaisante. En fait, les personnes diagnostiquées séropositives peuvent espérer vivre jusqu'à 70 ans si elles poursuivent leur traitement.

L'utilisation de préservatifs est-elle le seul moyen de prévenir le VIH ?

Les préservatifs sont très efficaces pour prévenir l'infection par le VIH, ainsi que d'autres infections sexuellement transmissibles.

Cependant, il existe d'autres options que les préservatifs pour prévenir le VIH. Les personnes qui présentent un risque élevé de contracter le VIH ont la possibilité de prendre un nouveau médicament appelé PrEP (prophylaxie pré-exposition) qui empêche de contracter le VIH lorsqu'il est pris quotidiennement. Ces personnes peuvent avoir un partenaire séropositif, être des utilisateurs de drogues injectables ou avoir des rapports sexuels non protégés sans connaître le statut sérologique de leur partenaire. La PrEP, associée à l'utilisation de préservatifs, est un moyen efficace de prévenir l'infection par le VIH.

Les traitements qui permettent aux personnes vivant avec le VIH de rester en vie et en bonne santé réduisent également le risque de transmission du virus de 96 %. Ils agissent en supprimant le virus chez une personne séropositive à des niveaux qui ne peuvent pas être transmis à une autre personne.

CANFAR finance actuellement des recherches qui explorent les méthodes permettant de rendre la PrEP plus accessible au Canada.

Peut-on avoir un bébé en bonne santé si l'on est séropositif ?

La transmission du VIH d'une mère séropositive à son enfant pendant la grossesse, le travail, l'accouchement ou l'allaitement est appelée transmission mère-enfant. En l'absence de tout médicament, les taux de transmission varient de 15 à 45 %. Cependant, la transmission de la mère à l'enfant peut être pratiquement éliminée grâce à un traitement approprié pour la mère et l'enfant. Grâce aux médicaments, le nombre d'enfants nés avec le virus dans le monde a été réduit de 60 % depuis 2000.

CANFAR finance actuellement des recherches visant à évaluer des médicaments qui empêchent la lactation chez les mères séropositives, éliminant ainsi un autre risque de transmission entre la mère et l'enfant.