Le 36e défilé annuel de la fierté torontoise a fait les manchettes du matin - mais pour certains marcheurs de CANFAR, la participation au défilé de cette année a été un moment fort de leur vie.
Pour beaucoup, c'était la première fois qu'ils participaient à un défilé inoubliable. "Je me souviendrai toujours de ce moment", résume Sophie Hamr, secrétaire des 30 Under Thirty de CANFAR.
Près de 50 membres du personnel, bénévoles et sympathisants de CANFAR ont participé au défilé. Notre équipe était vêtue des nouveaux t-shirts de CANFAR et, pour montrer notre fierté, nous avons porté des boas et des perles et agité des drapeaux arc-en-ciel. Nous avons défilé et dansé en brandissant des pancartes exprimant des sentiments tels que "Soutenir les chercheurs canadiens", "Éduquer les jeunes sur le VIH" et "À la recherche d'un remède".
Chaque année, nous marchons avec nos frères et sœurs de la communauté VIH. Cette année, nous avons eu le plaisir de marcher avec Black CAP et la Toronto People With AIDS Foundation. Alors que nous descendions ensemble le long de Yonge, il était remarquable de voir l'accueil réservé à notre présence. Nous avons été accueillis par des applaudissements et des acclamations, mais aussi par de nombreuses larmes. Comme le souligne Brian Tsang, membre du personnel de CANFAR, "l'énergie et le soutien de la foule étaient incroyables - il était émouvant de voir à la fois la diversité de la communauté et l'enthousiasme qu'elle manifestait à l'égard de CANFAR et du travail que nous accomplissons".
Le défilé de cette année était particulièrement émouvant. Salah Bachir, membre du conseil d'administration de CANFAR, a eu l'honneur d'être l'un des grands maréchaux du défilé (titre qu'il partage avec l'artiste révolutionnaire Vivek Shraya). Son char était entouré de 49 anges représentant les victimes de la tragédie d'Orlando. Pour la première fois, un premier ministre en exercice a participé au défilé et a marché aux côtés d'un jeune réfugié syrien homosexuel vivant avec le VIH, nouvellement installé au Canada. Par ailleurs, l'organisation Black Lives Matter nous a rappelé que le fondement de la parade des fiertés était la protestation.
"Cette année, j'ai surtout retenu la diversité de la foule. La couleur, la religion, l'âge et la sexualité étaient tous magnifiquement représentés et il était inspirant de voir des personnes de tous horizons se rassembler de manière aussi amusante et solidaire. Je n'ai ressenti aucune peur, seulement de la joie et de l'inclusivité", a déclaré Jena Roy, membre de 30 Under Thirty. Elle a participé plusieurs fois à la Marche des fiertés et cette année ne sera pas la dernière.
Auteur : Andrea Zeelie-Varga