Quand le VIH est indétectable, il est intransmissible.
Quand le VIH est indétectable, il est intransmissible.
Vingt-cinq ans de recherche et d’études ont prouvé que les personnes vivant avec le VIH et suivant un traitement efficace ne peuvent pas transmettre le virus par contact sexuel.
Le VIH est un virus transmis par voie sexuelle et sanguine qui affaiblit le système immunitaire d’une personne et peut, en l’absence de traitement, évoluer vers une maladie appelée sida. Depuis le début des années 1980, plus de 42 millions de personnes dans le monde sont mortes de causes liées au sida, ce qui en fait l’une des pandémies les plus meurtrières de l’histoire.
Le traitement antirétroviral, ou TAR, réduit la quantité de VIH dans la circulation sanguine d’une personne à des taux si bas que le virus ne peut pas être détecté par les tests sanguins standards. C’est ce qu’on veut dire par «indétectable». Quand la quantité de VIH dans le sang d’une personne est aussi faible, le virus ne peut pas être transmis lors d’une activité sexuelle. C’est ce qu'on veut dire par «intransmissible».
La science derrière indétectable = intransmissible, ou I=I, a pu progressé grâce à la recherche - études d’observation, études de cohorte - qui ont porté sur des milliers de couples sérodiscordants - des relations dans lesquelles une personne est séropositive et l’autre non - et ont permis de déterminer que le risque de transmission est nul quand la charge virale du VIH est indétectable.
En 2016, la Campagne pour l'accès à la prévention a lancé I=I en tant qu’élément perturbateur majeur des communications sur le VIH/sida, et cet élément procure depuis une lueur d’espoir pour les personnes vivant avec le VIH dans le monde entier.
Nous disposions enfin d’un message fondé sur des données probantes, étayé par la science, qui aiderait les gens à ne pas vivre dans la peur du virus. Nous pouvions combattre les mythes sur le VIH à l’aide d’une équation simple et facile à retenir.
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Le gouvernement du Canada a même officiellement approuvé la déclaration mondiale sur I=I en 2022, avant la conférence de la Société internationale du sida organisée à Montréal.
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Et pourtant, selon l’indice de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, actuellement mis en application par ReachNexus au Canada, 45 % des personnes vivant avec le VIH en Ontario ont vu des gens s’éloigner physiquement d’elles après leur avoir divulgué qu’elles étaient séropositives. Cinquante-sept pour cent d’entre elles ont déclaré avoir honte d’être séropositives et 75 % font attention aux personnes à qui elles révèlent leur statut.
Nous avons encore un long chemin à parcourir.
Mais plus les gens connaîtront I=I, plus nous pourrons éliminer la stigmatisation liée au VIH et améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.
Plus les gens connaîtront I=I, plus nous pourrons éliminer les obstacles au dépistage du VIH et minimiser la peur d’un diagnostic positif.
Plus les gens en sauront sur I=I, plus nous pourrons mettre un terme à la mésinformation et améliorer les efforts de prévention.
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Plus les gens connaîtront I=I, plus nous donnerons la priorité aux personnes, et non à leur statut sérologique.
LA RECHERCHE SUR LE VIH SAUVE DES VIES.
LA RECHERCHE SUR LE VIH SAUVE DES VIES.
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