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Kits d'autodiagnostic du VIH et lutte contre la hausse des taux de transmission au Canada

Dans un article récemment publié sur XTRA, l'auteur Kevin Hurren présente les faits concernant les trousses d'autodiagnostic du VIH et explique comment cette forme de dépistage récemment approuvée peut réduire les taux de transmission du VIH au Canada.

Le Dr Sean Rourke, neuropsychologue, scientifique et consultant en mise en œuvre de CANFAR, a apporté son point de vue à l'article.

"La mission de M. Rourke, qui consiste à mettre sur le marché au moins un autotest de dépistage du VIH, a débuté il y a cinq ans, lorsqu'il a publié un livre blanc sur la question et tenté d'obtenir l'accord du gouvernement fédéral, sans grand succès. "Il n'y a pas eu d'impulsion, j'ai été frappé par cette situation. Où était le leadership ?"

L'approbation des kits d'autodiagnostic du VIH au Canada a été une bataille de longue haleine, le Canada étant le dernier pays parmi les nations du G7 à approuver finalement cette méthode de test en novembre 2020. La lutte pour mettre fin à l'épidémie de VIH au Canada d'ici 2025 (qui fait partie de l'objectif de la campagne CANFAR 2025) ne se termine pas avec l'approbation de l'autodiagnostic du VIH - le prochain obstacle est de mettre ces tests entre les mains des Canadiens.

Deux obstacles majeurs doivent être surmontés : le coût et la conception/fonctionnalité des tests.

Étant donné qu'il peut être difficile pour les populations sensibles de se procurer les kits de test, le gouvernement du Canada doit subventionner ces tests (comme l'ont fait d'autres pays) afin d'en tirer le maximum de bénéfices.

"Les gouvernements diront que nous n'avons pas d'argent pour payer. Eh bien, il faut trouver un moyen. Nous avons des Canadiens non diagnostiqués qui mourront s'ils ne sont pas traités. C'est à vous qu'il incombe d'apporter votre aide dans ce domaine.

- Dr. Sean Rourke

Le deuxième obstacle, la conception et la fonctionnalité des kits d'autodépistage du VIH, est un autre exemple de cas où l'intervention des pouvoirs publics est nécessaire. Il existe un test supérieur (qui nécessite un prélèvement sur la joue au lieu d'une piqûre au doigt), mais il n'est pas disponible à la vente au Canada. Les experts affirment que ce type de test est moins intimidant et que, par conséquent, il pourrait être utilisé par un plus grand nombre de personnes, mais il n'est pas disponible.

"Le VIH n'est pas encore terminé, les chiffres ne diminuent pas. Nous disposons des outils nécessaires, il s'agit de faire ce qu'il faut. Nous pouvons changer les choses.

- Dr. Sean Rourke


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